Cameroun – Biodiversité et filière coco 

Porteurs de projet :

TFRD, créée en 2010. Association de conservation et de développement durable qui lutte pour la réduction de la pauvreté, la protection des écosystèmes et des espèces menacées au profit des communautés locales vivant autour des Aires Protégées (AP) du Cameroun.

Localisation :

Périphéries des réserves du Dja (région Est) et de Campo Ma’an (Région Sud).

Durée du projet :

3 ans (renouvelables)

Perspectives :

plantation de plus de 25000 arbres et soutien à la filière de différents produits forestiers non ligneux (PFNL). Préservation du gorille et de la tortue marine.

Objectifs du projet :

  • Assurer un revenu décent pour les populations indigènes et les femmes, en
    périphérie des deux réserves naturelles ;
  • Sensibiliser les populations autour de l’importance de la protection de
    l’environnement, notamment des gorilles et des tortues marines ;
  • Restaurer l’habitat naturel des espèces concernées, avec la plantation d’arbres, en
    particulier utilisables par les populations

Écosystème concerné :

Forêt tropicale humide

Contexte et intérêt du projet :

La priorité pour les populations en situation de pauvreté, voire d’extrême pauvreté, est de subvenir aux besoins de leurs familles. De ce fait, il est important de sensibiliser les populations aux problématiques environnementales, qui ne sont en aucun cas leur priorité. Mais si le projet permet aux producteurs de leur assurer des revenus stables et fiables, il est possible dans un second temps de prévoir des séances de sensibilisation autour de la préservation d’espèces en danger. Enfin, l’implication des populations dans la restauration des habitats des espèces en question, permet de compléter le projet. De plus, les essences choisies sont aussi utilisables par les populations pour leurs fruits, leurs racines ou leurs feuilles : ce sont les PFNL. Ces PFNL sont ensuite achetés à un prix valorisant par « Tropical Forest Food and Cosmetics », l’entreprise affiliée à l’ONG. Une filière durable est donc assurée, tout en permettant de protéger des espèces en danger.

Principales espèces plantées :

  • Moabi, Irvingia Gabonensis
  • Manguier sauvage, Irvingia Gabonensis
  • Cacaoyier, theobroma cacao
  • Djansang, Ricinodendron heudelotii
  • Cocotier, Cocos nucifera
  • Mbalaka, pentracletra macrophila
  • Alanblackia floridendas
  • Ricin, Ricinus communis

Bénéficiaires du projet :

les communautés autochtones et les populations en périphérie des réserves de Campo Ma’an, en particulier les groupements de femmes et les producteurs de cacao.

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