Mexique – Boisement dans le Yucatan

Porteur de projet :

Up2green Reforestation et El Hombre sobre la Tierra

Contexte du projet :

Up2green Reforestation est désormais implantée au Sud de Mérida dans le Yucatan et développe directement le programme de reforestation communautaire et de conservation des forêts avec plusieurs communautés autour du « municipio » de Tecoh.

Objectifs du projet :

L’association travaille en étroite collaboration avec les associations Kanan Kab qui dispose d’une pépinière d’arbres endémiques et El Hombre Sobre La Tierra qui travaille depuis 21 ans dans la péninsule du Yucatan. Cette dernière a développé son activité dans plus de 39 communautés et impliqué plus de 1 000 familles dans des projets visant la souveraineté alimentaire, la création d’activités productives et complémentaires et l’accès à l’éducation.

Le programme prévoit la plantation de 145 000 arbres en 5 ans. Les plantations ont démarré fin 2016.

Contexte du projet :

Les principales activités économiques de cette zone sont l’agriculture, l’apiculture et en moindre proportion le commerce.
L’État distribue des intrants agro-industriels aux populations (insecticides, fongicides, fertilisants, graines commerciales) sans leur apporter la formation technique nécessaire à leur utilisation raisonnée, ce qui a pour cause de diminuer la fertilité des sols et d’affecter la biodiversité de la zone. Cet interventionnisme rend également dépendant les producteurs qui ne savent plus se procurer les graines pour cultiver et régénérer leur sol. A ceci s’ajoutent les menaces environnementales accentuées par le changement climatiques telles que la sécheresse et les cyclones.
L’État distribue des intrants agro-industriels aux populations (insecticides, fongicides, fertilisants, graines commerciales) sans leur apporter la formation technique nécessaire à leur utilisation raisonnée, ce qui a pour cause de diminuer la fertilité des sols et d’affecter la biodiversité de la zone. Cet interventionnisme rend également dépendant les producteurs qui ne savent plus se procurer les graines pour cultiver et régénérer leur sol. A ceci s’ajoutent les menaces environnementales accentuées par le changement climatiques telles que la sécheresse et les cyclones.
L’activité agricole continue de reposer sur la culture sur brûlis du maïs, du haricot et de la calebasse produits pour l’autoconsommation. Ce système de culture traditionnel sur brûlis est appelé la « milpa ».
Le peuple Maya est attaché à cette pratique agricole traditionnelle qui lui a permis de survivre plus de 500 ans dans des conditions adverses ; chaque année, 170 000 ha de terre sont brulés dans le Yucatan. La croissance démographique augmente la pression sur la ressource et le système de culture traditionnel sur brûlis n’est plus viable.
Dans ce contexte, il est important d’accompagner la transition vers un modèle agricole plus durable et plus productif. Le programme prévoit de planter des arbres fruitiers et des arbres à bois sur des parcelles agroforestières dans la très grande majorité des cas sans système d’irrigation. Un hydro-rétenteur à base de cellulose, invention française, est appliqué au moment de la plantation des arbres pour assurer un taux de survie de plus de 85%, pendant la période de sécheresse qui peut durer plus de 6 mois.
L’ajout d’arbres à fruits sur les parcelles familiales permet de renforcer la capacité productive des agriculteurs et de multiplier les apports nutritifs. Les arbres à bois plantés constitueront une source de revenus non négligeable sur le long terme, tout en limitant la coupe illicite en forêt.

Bénéficiaires du projet :

Les bénéficiaires du projet sont les habitants des communautés au Sud de Valladolid et du municipio de Tecoh.
Les communautés Mayas sont souvent isolées du fait de l’inexistence des transports publics dans la zone. Certaines sont qualifiées comme hautement marginalisées: insécurité alimentaire, pauvreté des ressources naturelles, faible accès à l’éducation et à la santé et insalubrité des conditions de vie.
Dans la plupart des « municipios » impliqués dans le programme de reforestation et de conservation, 94% des habitants n’ont pas d’assurance médicale et 85% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition.