Porteurs de projet :
Up2green avec Oceanium de Dakar
Localisation:
Coubalan, Casamance, Sénégal
Début du projet:
2012
Réalisation :
plus de 800 ha plantés, soit plus de 4 millions de palétuviers
Perspectives :
300 ha / an pendant encore 2 ans en Casamance
Objectifs du projet :
- restaurer la mangrove en plantant des palétuviers du genre Rhizophora dans les zones dégradées ;
- freiner la salinisation des sols ;
- créer des conditions favorables au maintien des ressources halieutiques et la préservation de la biodiversité ;
- stocker du carbone lors de la plantation des palétuviers mais surtout dans le sol des mangroves, riche en matière organique.
Espèce plantée :
- Rhizophora mangle
Écosystème concerné :
la mangrove, zone charnièreentre eau douce et eau salée au niveau des littoraux des zones tropicales.
Contexte et intérêt du projet :
l’importance de l’écosystème de la mangrove n’est plus à démontrer. C’est en effet un écosystème très productif en
biomasse, et qui a pour avantage de protéger le littoral, de stabiliser, de structurer et de désaliniser les sols et d’assurer la sécurité alimentaire des populations locales. Sa surface mondiale a reculé de 20% entre 1980 et 2005, soit près de 1% par an. La mangrove représente moins de 0,5% des forêts mondiales et peut donc être considérée comme rare. Rare mais essentielle, car elle s’étend sur 75% des rivages tropicaux. La dégradation de cet écosystème et la disparition des ressources connexes porte grandement préjudice à la subsistance des populations. Le projet consiste en la plantation de Rhizophora, qui est l’espèce la plus facile à planter puisqu’elle ne nécessite pas de pépinière. Suite à la sécheresse des années 1970, de grandes superficies ont disparu faisant place à des déserts et entrainant l’assèchement des rizières. Par l’amplification des superficies de mangroves, le projet permet de lutter contre la sur-salure des terres, la surexploitation des ressources, et participe à la sécurité alimentaire des populations.
Bénéficiaires du projet :
ce sont des villages appartenant principalement à l’ethnie Dioula. Les habitants pratiquent la riziculture et la pêche.
Chaque village exploite une zone de mangrove qui a été délimitée traditionnellement. Les bénéficiaires sont motivés financièrement pour ramasser les propagules.